Friday 24 April 2020

Campagne d'auto-hibernation - Article du Figaro



Des ravisseurs rebelles font taire un journaliste Britannique!  
Syndiqué du New York Time par Monsieur Hardy Kenwright.
Le méprisable raid confédéré du palais de justice de Stafford
Dans un nouveau et méprisable départ des rebelles, des raiders à cheval ont volé leur chemin vers le Palais de Justice de Stafford, état de Virginie, pour une mission audacieuse mais pirate visant à kidnapper des représentants de la presse de l'Union.
Utilisant la couverture d'une attaque contre les militaires dans la région, leur véritable objectif semble être de faire taire la presse libre de cette Union et de veiller à ce que le monde soit maintenu dans l'obscurité du véritable caractère abominable de leur régime.

Disparus: Hugh R. Lying
Réveillé aux premières heures du 22 février par l'agitation à l'extérieur et alerté par la rupturede la porte d'entrée en dessous, j'ai réussi à m'échapper par le toit via la fenêtre à guillotine de ma chambre et un arbre en croissance fortuite.

Mon ami de longue date et collègue proche, Hugh R. Lying, dormant au rez-de-chaussée, n'a pas eu autant de chance et bien qu'il soit un civil et membre de la presse, il a été saisi et emmené hors de la maison. De mon point de vue en haut, j'ai vu le pauvre Hugh se cagouler et être jeté grossièrement à l'arrière d'un wagon. Fidèle et fidèle ami, Hugh n'a donné aucune indication à ses ravisseurs que j'étais également dans le bâtiment, c'est donc uniquement par son sacrifice personnel que je reste libre de raconter cet outrage.

Rebel Ruffian Rebelle typique:
Colonel Jack D. Ripper
Mon noble assistant, Hugh R. Lying, est depuis longtemps un pilier de ce journal perspicace et illustre et un vrai croyant et serviteur de ces idéaux de liberté d'expression, combattus et sanctifiés dans la Constitution de ces États-Unis, encore renforcée par la Premier, quatrième, cinquième, sixième, septième et huitième amendements.

Je dois souligner que, bien que la Constitution adoptée par les États rebelles le 11 mars 1861 diffère de la nôtre dans certaines parties de son texte principal, tous les amendements I à VIIIont été copiés mot à mot de nos originaux.

Ainsi, la prétention à la légalité et à l'honneur mise en avant par cette confédération rebelle de coupeurs de gorge, de bandits et d'esclavagistes s'est avérée être une feuille de vigne de couverture à leurs véritables intentions tyranniques.


Lorsqu'on leur a demandé des commentaires, des représentants du Troisième cabinet de l'Empereur Louis Napoléon III auraient déclaré: "Nous considérons sérieusement cette activité illégale, elle sera considérée comme faisant partie de notre réponse globale à l'émergence de cet État actuellement non reconnu".